Texte de présentation pour l’exposition de JOCELIN à la Halle Saint-Pierre
(avant modification par la Halle)
Depuis le début des années 1980, Jocelin fait défiler une sorte d'art brut urbain aux images récurrentes de personnages déchirés, de danses macabres - squelettes humains et animaux -, un art de têtes de morts, de psychiatrie, de coeurs radieux et de médicaments, un art violent et fragile.
Ses images compulsives et sauvages ont pris la forme de dessins, de séries de peintures, de collages, de sculptures en carton, et plus récemment de mobiles extraordinaires : Les Vrais Gens.
Mais Jocelin c’est aussi l’art de l’imprimé, des livres objets, des livres d’artiste à petit tirage, ce sont les pages d'Amtramdram en solo ou aux côtés de Catherine « Croc » Dard, Pascal Doury, Gary Panter, Cathy Millet ou Philippe Lagautrière, c’est dans ces pages qu’on peut lire la force des contrastes, l’énergie d’un trait bouillant, la beauté et le poison des images…
Olivier Prieur
L’Art Pénultième / EPAC
20/10/2007
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